Dérivation et intégration numérique
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2. Dérivation et intégration numérique#
Les méthodes de dérivation et d’intégration numérique sont basées sur la définition même de ces concepts mais sans le passage à la limite.
2.1. Dérivation numérique.#
2.1.1. Principe#
Rappel : Soit une fonction
définie et dérivable en . Le nombre dérivée de en est:
L’idée de la dérivation numérique est d’approcher le nombre de dérivée
2.1.3. Cas étudiés et pas de calcul#
En général, on estime la fonction dérivée sur un intervale
La fonction
est connue analytiquement mais on ne veut/peut pas faire le calcul analytique de la dérivée. On peut alors choisir les et choisir le pas de dérivation comme on veut.
La fonction
n’est pas connue. On a juste les valeurs pour des abscisses (k entier dans ). On ne peut alors calculer la dérivée de qu’aux points et le pas d’intégration est nécessairement (à adapter pour la dérivée à gauche et centrée).
2.2. Intégration numérique#
2.2.1. Principe#
Rappel : L’intégrale d’une fonction
sur l’intervalle est définie par: avec
et
L’idée de l’intégration numérique est donc d’approcher le calcul intégrale en prenant une valeur finie pour
2.2.2. Type d’intégration#
On distingue quatre types d’intégration:
On commence à

On commence à

On commence à
On peut aussi sauter une valeur sur deux comme sur la figure.

L’aire d’un trapèze est:

2.2.3. Cas étudiés et pas de calcul#
Comme pour la dérivation, on distingue deux cas:
La fonction
est connue analytiquement mais on ne veut/peut pas faire le calcul analytique de l’intégrale. On peut alors choisir les et choisir le pas d’intégration comme on veut (ou choisir N).
La fonction
n’est pas connue. On a juste les valeurs pour des abscisses (k entier dans ). Le pas est alors imposée par les . On peut néanmoins toujours la méthode d’intégration.
Dans les deux cas, la méthode par récurrence est conseillée. D’autant qu’elle permet de calculer l’intégrale sur plusieurs intervalles